Justement, venons-en aux pistes de métamorphoses de la relation annonceur-agence. Pour Fabrice Valmier (VTscan), l’enjeu va être d’allier temporalités à court, moyen et long terme. Le tout dans un contexte « data-driven » :

Hubert Blanquefort, président du Club des Annonceurs, propose une vision particulière du marketing data-driven, qui est à utiliser à bon escient :

Thomas Boutte (Axa) espère que les agences vont aller encore plus loin d’un point de vue créatif, notamment en élargissant « le pool de créatifs, en allant davantage chercher de créativité [senior] à l’extérieur de l’agence ». En retour, il préconise que les annonceurs « partagent les résultats des campagnes, en ouvrant totalement leur ‘cuisine’ aux partenaires. Cette transparence est encore rare aujourd’hui, avec des enjeux de confidentialité forts ». Cela permettra d’avoir une approche de véritables partenaires business et « d’aller vers des partenariats dans la durée » comme Hélène Meinerad (Chemistry & Leo Burnett) l’évoquait récemment en interview.

Pour conclure ce dossier, Ariel Steinmann (BNP Paribas & Hello bank!) abonde dans ce sens, prônant « plus de confiance et de challenge » au sein du duo annonceur-agence « pour que tout le monde monte en compétence. Avec le digital, les annonceurs ont beaucoup gagné en expertise. Le niveau d’exigence a considérablement augmenté. Il est donc clé pour les agences d’allouer à chaque marque des experts de haut niveau. Et cela se construit dans la durée, d’où notre fidélité. » Vivement que cette approche se généralise pour le bien du marché !


Rédigé par la Réclame, Groupe VTscan.